Les sandales tropéziennes sont nées à Saint-Tropez en 1927. Pendant longtemps, elles font figure de produit phare du petit village de pêcheur.
Mohamed Belarbi est commerçant dans une petite boutique d’accessoires de Saint-Tropez. Devant le succès grandissant que rencontrent les sandales tropéziennes quil vend, il réfléchit à créer sa propre marque.
Une fois sa décision prise, Mohamed Belarbi crée la société (1976) et se rend au Maroc, pays dorigine de sa famille, pour y trouver des producteurs. Il fait dabord fabriquer une centaine de sandales qu’il commercialise dans son magasin. Le produit marche bien. Puis très bien. Ce qui confirme à Mohamed Belarbi la bonne intuition quil avait eue en souhaitant créer sa propre marque de sandales.
A cette époque, ils sont plusieurs ateliers à fabriquer des sandales tropéziennes, mais il n’existe pas de "marque référence" en la matière. Kjacques et Rondini existent certes déjà (le premier atelier Kjacques date de 1933). Toutefois, l’atelier n’était alors pas entré dans le monde du commerce de masse et de l’industrialisation.
Mohamed Belarbi est novateur en la matière. Réputé pour être hyper énergique et fourmillant didées, il constate une hausse de la demande pour les sandales tropéziennes, et adopte le nom le plus demandé pour la vente de sandales de Saint-Tropez : "Les Tropéziennes". Lajout de "par M. Belarbi" vient juste préciser que la marque na pas lexclusivité sur la vente des sandales tropéziennes.
Le succès de lindustrialisation et de la production de masse
Mohamed Belarbi fait produire ses sandales à l’étranger. D’abord au Maroc, puis en Inde. Il bénéficie donc de coûts de productions extrêmement réduits par rapport à ses concurrents. Alors quune paire de Kjacques coûte près de 200€ ou plus, une paire de tropéziennes "Belarbi" coûte trois, voire quatre fois moins cher.
Après un lancement rapide, "Les Tropéziennes" se développent rapidement. Et deviennent vite un incontournable de la mdoe femme. Les sandales légères et résistantes sont particulièrement agréables à porter. Leur prix très attractif par rapport à leur concurrence leur permet d’être acheté massivement par les Françaises de toutes régions. Et plus encore.
De la simple production en atelier, Mohamed Belarbi a fait des tropéziennes une marque internationalement portée et reconnue.